No bra, slow bra : pourquoi on a envie de sauter le pas !

Vendu comme un objet indispensable au bon maintien de nos poitrines, vêtement érotique par excellence mais dont le port est aussi dicté par la bienséance, le soutien-gorge fait partie de nos vies sans qu’on le remette trop en question. Et pourtant… il oppresse souvent plus qu’il ne supplée. Armatures qui tenaillent, bretelles qui grattent, serrage qui étouffe. Le soutien-gorge n’est pas confortable pour tout le monde, pire, il semble qu’il ait fait de fausses promesses sur notre santé. Alors bien-sûr nous ne parlons pas ici du soutien-gorge d'allaitement. Et si c’était le moment de se mettre au slow bra ?


Slow bra, no bra, c’est quoi ?

« Bra », c’est soutien-gorge en anglais. Le « slow bra », c’est donc la manière douce de le porter. Les boutiques de lingerie ont suivi le mouvement, et la mode est aux jolies brassières, aux soutiens-gorge sans armatures, légers, confortables, même pour les plus fortes poitrines. Quant au « no bra », il désigne simplement le fait de ne pas en porter… du tout ! 

S’agit-il d’un mouvement féministe un peu provoc ? A vous de voir. Mais une chose est sure, aucune étude scientifique ne démontre les bienfaits du soutien-gorge sur la santé. Au contraire… 


Les avantages du slow bra (et du no bra)

- des seins plus fermes et en meilleure santé

Le port d’un soutien gorge au quotidien nuit au maintien naturel de nos seins, le rendant paresseux et laissant nos seins moins fermes. Il a aussi des conséquences sur le mal de dos car on oublie notre posture naturelle où nous nous redressons pour avoir les seins hauts et fiers. Enfin, c’est un sous-vêtement qui bloque la circulation sanguine et lymphatique. Cela empêche nos seins d’éliminer correctement les toxines, et participe à une élévation de température, provoquant notamment l’apparition de … vergetures !


- du confort, du confort 

Je ne sais pas pour vous, mais moi à la fin de la journée quand je rentre à la maison mon premier réflexe est de retirer mon soutien-gorge. Ouf, on respire ! Et si on respirait bien, mais toute la journée ?


- du style

Franchement, un dos nu avec soutien-gorge apparent, ça manque de classe. Tout comme des bretelles dépareillées avec un joli débardeur. C’est peut-être du passé ! Si vous êtes mal à l’aise avec le téton apparent, ce qui se comprend, procurez-vous de mignons couvre-tétons en boutique de lingerie. Il en existe même des fantaisie, amusez-vous : )


- vive la liberté !

« Couvrez ce sein que je ne saurais voir... » disait le Tartuffe, et vous le rendrez encore plus désirable tel un fruit défendu (ça c’est moi qui le dis). Aujourd’hui, le puritanisme semble de retour et on voudrait proscrire les seins nus à la plage. Et si c’était aux hommes de s’éduquer et de gérer leurs pulsions ? On ne va pas revenir sur 50 ans de libération sexuelle quand même.


- un corps au naturel

Pollution, planète malade, modes de vie stressant … L’heure est au retour au naturel et à l’écologie. Dans cette mouvance, côté femmes, s’inscrivent les protections périodiques zéro déchet comme la culotte menstruelle et la cup, le flux instinctif libre et le mouvement no bra, dans le respect du corps tel que Dame Nature nous l’a donné.

- et de sacrées économies… 

Passer le pas en douceur

Bien sûr, après des années à porter un soutien-gorge, passer d’un coup au no bra n’est pas toujours évident. Si par exemple le côté seins qui ballottent en marchant sous votre pull vous complexe, il y a des astuces, comme le débardeur bien ajusté qui contient la poitrine (sans la comprimer).

Le no bra est aussi possible avec une forte poitrine. Commencez par le slow bra et musclez votre dos avec des exercices, de la piscine ou du yoga.

Enfin bien entendu, si vous allez courir, une brassière n’est pas déconseillée de même si vous avez les seins douloureux pendant vos règles à la moindre secousse.

Par Élise