L'Histoire des protections hygiéniques

Serviettes hygiéniques, tampons, coupes menstruelles, protections périodiques réutilisables… Au rayon menstruations, les femmes ont aujourd’hui différentes alternatives qui s’orientent de plus en plus vers une tendance éco-responsable.

Vous êtes-vous déjà demandées comment les femmes se protégeaient en période de règles avant l’invention de la serviette hygiénique ? Nous oui...et dans cet article on vous raconte toute l’histoire des protections menstruelles de l’Antiquité à aujourd’hui et on peut vous dire qu’on vient de loin… !

Durant la période de l’Antiquité

Les toutes premières protections hygiéniques connues remontent à 1550 avant Jésus Christ chez les Egyptiennes. En période menstruelle, elles fabriquent des tampons périodiques à base de papyrus ramolli. Plutôt astucieux ! Du côté de la Grèce Antique, elles faisaient moins dans la délicatesse, en concevant des tampons avec des sortes de compresses enroulées autour de morceaux de bois... gare aux échardes !

Avec la montée du poids des religions monothéistes, les femmes n’ont plus le droit de s’insérer d’objets dans le vagin, cet acte étant jugé « impur ». Les femmes disent donc bye bye aux tampons.

Durant la période du Moyen-Âge

C’est période « free », les femmes ne portent pas de sous-vêtement. Qui dit pas de culotte, dit pas de serviette. Les couches de jupons qu’elles portaient viennent alors remplir ce double rôle. On est d’accord, pas très pratique mais écologique !

A cette époque, les femmes indisposées font peur, on leur prête des pouvoirs maléfiques avec des capacités de nuire. De telles croyances viennent de la non- connaissance du cycle menstruel. C’est « au milieu du XIXe siècle, que l’on découvre le phénomène de l’ovulation et que l’on commence à lui assigner un rôle dans l’apparition des règles ».

En 1800, il apparaît l’ancêtre des serviettes hygiéniques, que l’on appelait « des sacs à chiffons ».  Puis les travaux de Pasteur font prendre conscience de l’importance de l’hygiène.

Début du XXe siècle

La toute première serviette jetable date de 1888. C’était une sorte d’étoffe de lin que la femme accrochait avec une épingle à nourrice à une ceinture dite sanitaire. Mais les règles restaient un sujet tabou et il n’y avait pas le marketing d’aujourd’hui… donc cette invention est vite tombée dans les oubliettes. Amen.

En 1920, on repart sur le même produit mais cette fois en fibres de coton.

On doit le premier modèle de serviettes hygiéniques en coton produit de manière industrielle à la société Kimberly Clark. Cette serviette s’inspire des bandages qu’utilisaient les infirmières pendant la première Guerre mondiale. 

Il s’agissait d’un morceau de tissu lavable qui se fixait grâce à des épingles ou des ceintures accrochées à la taille. Pour que vous visualisiez, c’est le même principe que des porte-jarretelles mais... en moins sexy.

La société Tampax invente le premier tampon jetable en 1934. A l'époque, ils étaient dotés d'un applicateur en carton et étaient réservés aux femmes mariées. Pour cause : on pensait qu'il pouvait faire perdre sa virginité. 

Précisons que le tube mesurait 5 cm de large pour 15 cm de long. On vous laisse imaginer le confort toute la journée…

Durant la guerre, les femmes sont mobilisées et prennent part au travail, la vente de tampons augmente alors en flèche. Puis la fin de la guerre marque le retour de leur statut de" femmes au foyer” et le tampon tombe à nouveau aux oubliettes.

Fin du XXe siècle

1960 marque la naissance du mouvement hippie Flower Power et l’apparition de la serviette lavable.

A partir de 1963, les françaises peuvent enfin acheter en magasin des serviettes hygiéniques jetables. Dans les années 70, un effort est fait sur le côté pratique, en y ajoutant une bande adhésive. Les années 80 et 90 marquent le perfectionnement des serviettes hygiéniques : en 1991, la marque Nana invente les rabats souples qui se fixent sous la lingerie et proposent des serviettes hygiéniques spécialement conçues pour la nuit. Dans les années 2000, le premier protège-slip pour string fait son apparition et oui rappelez-vous, c’était So In !

Ces dernières années, les nouvelles générations sont davantage sensibles aux questions écologiques, notamment celle des déchets.

En France, 5 milliards de tampons ou de serviettes sont utilisés chaque année. Face à ce constat, de nouvelles formes de protections hygiéniques ont émergé telles que la coupe menstruelle – son invention date en réalité des années 30 -  ou bien la culotte des règles. Cette dernière absorbe les flux et se porte seule sans aucune autre protection. Communément appelée la culotte menstruelle, nous on l’appelle plutôt « la culotte magique ». Elle se lave et se réutilise autant de fois qu’on le souhaite et surtout elle ne pollue pas.

Et puis en 2018, il y a SMOON une nouvelle génération de culotte menstruelle à l’efficacité renforcée : pas de sensation d’humidité, pas de fuite et pas de couture pour un confort inégalé et une invisibilité sous les vêtements.

SMOON c’est LA protection sans compromis : performance, confort et liberté dans le mouvement.

On vous le garantit, l’essayer c’est l’adopter !