D’où viennent les douleurs de règles ?
De nombreuses femmes souffrent de douleurs de règles chaque mois, un peu, beaucoup intensément. À l’adolescence, les douleurs s’invitent quasiment tous les mois. Chez les jeunes femmes, si les douleurs s’atténuent au fil du temps, elles continuent à empoisonner la vie de 50 % d’entre elles.
D’où viennent les douleurs de règles ? Que faire pour les soulager ? Quand y a-t-il des complications ? On lève le voile sur les causes des règles douloureuses, un sujet sensible qui touche une femme sur deux, au moins, 60 jours sur 365.
Une dysménorrhée, c’est quoi ?
Les douleurs causées par les menstruations portent le nom de dysménorrhée dans le langage médical. On parle de dysménorrhée primaire quand les douleurs de règles ne sont liées à aucune maladie gynécologique.
On parle de dysménorrhée secondaire lorsque les causes des douleurs proviennent de pathologies telles que :
- l’endométriose (maladie gynécologique provoquée par des fragments de la paroi de l’utérus appelé aussi endomètre qui colonisent les organes voisins. Elle se manifeste par des saignements abondants et des douleurs pelviennes) ;
- un fibrome utérin (tumeur bénigne située sur l’endomètre s’accompagnant de douleurs dans le bas-ventre) ;
- des kystes ovariens (tumeurs renfermant du liquide) ;
- un polype utérin (excroissance généralement bénigne logée sous l’endomètre ou dans les muscles de l’utérus) ;
- une infection sexuellement transmissible (IST) ;
- l'utilisation d'un stérilet (méthode de contraception) ;
- une pilule contraceptive trop fortement dosée en œstrogènes.
Quels sont les symptômes des douleurs de règles ?
Les douleurs de règles concernent de nombreuses femmes. Les premiers symptômes peuvent être les suivants :
- ballonnements ;
- seins tendus ;
- crampes dans le bas du ventre ;
- douleurs dans les reins ;
- tensions dans les cuisses ;
- maux de tête ;
- nausées ;
- vomissements.
Chez de nombreuses femmes, ces symptômes peuvent se manifester jusqu’à deux semaines avant les menstruations. On parle alors de syndrome prémenstruel (SPM).
Quelles sont les causes des douleurs de règles ?
Les douleurs de règles sont liées aux contractions utérines qui se manifestent chaque mois en l’absence de fécondation et donc de grossesse. En effet, au cours du cycle menstruel, lorsque l’ovule n’est pas fécondé, les ovaires cessent de produire des hormones (œstrogène et progestérone). Cette baisse d’hormones associée à la production de prostaglandines a pour effet de déclencher les contractions utérines qui vont aider à expulser l’endomètre et le sang. À l’adolescence, les douleurs de règles proviennent essentiellement de contractions utérines engendrées par une surproduction de prostaglandines.
Faut-il parler de ses douleurs de règles au médecin ?
Les douleurs de règles sont généralement sans gravité. Cependant, elles peuvent signaler des troubles plus importants comme une maladie gynécologique dont on a fait la liste plus haut. Si les douleurs de règles s’intensifient de cycle en cycle, il est conseillé d’en parler au médecin.
De façon certaine, une consultation est recommandée dès les premiers symptômes, si les douleurs de règles s’accompagnent des signes suivants :
- saignements anormalement abondants ;
- sensations de malaise, fatigue intense, soif inhabituelle, pâleur ;
- couleur ou consistance inhabituelle des saignements ;
- suspicion possible de grossesse.
Comment soulager les douleurs de règles ?
En fonction du diagnostic du médecin, plusieurs traitements peuvent être proposés :
- médicament antalgique (paracétamol) ;
- anti-inflammatoire non stéroïdien (ibuprofène ou AINS) ;
- antispasmodiques contre les contractions utérines ;
- suppléments hormonaux (traitement par progestatif ou par pilule contraceptive) ;
- suppléments vitaminiques (magnésium et vitamine B6 agissant contre les crampes).
L’aspirine est déconseillée pour soulager les douleurs de règles, car fluidifiant le sang, elle peut rendre les saignements plus abondants. Lors des menstruations, il est toujours préférable d’opter pour le paracétamol ou l’ibuprofène.
Il est aussi possible d‘atténuer les douleurs pelviennes grâce à la médecine douce. Dans cette option, n’hésitez pas demander conseil à votre pharmacien. Parmi les solutions envisageables, nous pouvons citer :
- la phytothérapie ;
- l’homéopathie ;
- la naturopathie ;
- l’aromathérapie.
D’autres traitements sans médicament peuvent contribuer à faire baisser la douleur. Selon vos préférences, vous pourrez votre choix entre :
- l’acupuncture ;
- la médecine chinoise ;
- l’ayurvéda et le yoga ;
- la sophrologie ;
- l’hypnose ;
- la réflexologie ;
- le massage ;
- la relaxation.
Bon à savoir : plusieurs études ont mis en évidence l’influence du stress sur les règles douloureuses. Les femmes soumises à un stress important ont deux fois plus de chance de souffrir de dysménorrhée. Pratiquer des activités relaxantes est donc fortement conseillé en cas de règles douloureuses. En commençant par un bon bain chaud qui vous aidera à vous détendre et à combattre les crampes en tout genre.
Comment se protéger durant des règles douloureuses ?
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Par Virginie.