L'histoire du sous-vêtement

De la culotte longue à la culotte menstruelle

 

XVI – XVIII siècles : La culotte, un vêtement longtemps réservé à l’élite… masculine

L’apparition du terme « culotte » remonte à l’époque de Charles IX. A l’époque, il s’agit plutôt de ce qu’on qualifierait aujourd’hui de shorts : les bas en question descendent jusqu’à mi-cuisse. Au fil des règnes, la culotte s’allonge et se pare d’ornements jusqu’à s’enrichir, sous le règne d’Henri IV, de dorures et de rubans… Tout en simplicité ! La culotte est donc un véritable signe de richesse, et elle n’est portée que par les hommes de la haute société. D’où le surnom « sans-culotte » que se donnèrent les révolutionnaires à la fin de l’ancien régime, qui portaient eux de vrais pantalons à rayures.

A cette époque, les seules femmes à porter la culotte sont les servantes, les jeunes filles de moins de 14 ans, les femmes âgées et les femmes de petite vertu. Toutes les autres sont donc nues sous leur robe. C’est la cour qui a imposé cette pratique et ce pour des raisons… d’hygiène.

XIXe siècle : La culotte suit (enfin !) la mode des femmes

La gente féminine commence à porter la culotte quand se généralise le port d’une sorte de cage en métal qui servait à faire bouffer les jupes : la crinoline. En plus de n’être guère pratique et confortable, cet instrument de torture empêchait les demoiselles de la cour de s’asseoir sans dévoiler l’intégralité de leur derrière… et de leur devant. Dans un élan de bonté sans précédent, on rend aux femmes leur grande culotte (et leur intimité). Côté longueur, on est encore bien loin du string : la culotte descend en dessous du genou. Elle est souvent bouffante et elle est fendue afin de faciliter les besoins et les rapports sexuels. Soulever des dizaines de jupons et baisser une culotte, cela aurait été trop long et trop compliqué, vous comprenez…

Au fil du temps, les robes deviennent de plus en plus ajustées, pour ne pas dire moulantes. Il serait vulgaire de laisser apparaitre les dessous féminins, alors on raccourcit la culotte jusqu’au genou et on la resserre. C’est la culotte-courte, ou l’ancêtre du short.

Dès le XXe siècle, La culotte met tout le monde dans le même bateau

C’est Pierre Valton qui démocratise la culotte pour tous dès 1918, avec la création de la marque Petit Bateau. La fameuse ! On lui doit l’apparition de la culotte blanche en coton, sans fronces, jambières ni boutons, portée aussi bien par les hommes, les femmes et les enfants. Elle est confortable, seyante, et hygiénique, une vraie révolution ! La culotte en coton s’inscrit dans les mœurs jusqu’à ce que le Lycra, matière révolutionnaire puisqu’incroyablement extensible, vienne bouleverser l’industrie. C’est la marque Aubade qui, la première, remet de la couleur sur nos fessiers et ornes ses petites culottes de motifs.

Depuis, la culotte est un vêtement à part entière. Les boutiques et les marques de lingerie se multiplient, de même que les formes : slips, tangas, boxers, strings, il y en a pour tous les goûts !

Et aujourd’hui, la culotte change les règles !

En mettant l’innovation textile au service des femmes, Smoon développe une culotte en mieux !

C’est une culotte qui permet d’absorber les règles, une véritable alternative aux tampons et serviettes hygiéniques.

Confortable, écologique et sans produit chimique dangereux pour notre santé, la culotte menstruelle a tout bon. On n’arrête pas le progrès !

 

Par Ada