Syndrome prémenstruel : pourquoi moi ?

 

Nervosité, maux de tête, douleurs abdominales, œdèmes : le syndrome prémenstruel touche 20 à 50 % des femmes en âge de procréer. La faute aux fluctuations hormonales au moment de l’ovulation et juste avant le cycle, mais aussi peut-être à certains facteurs génétiques ou à certaines carences en vitamines. Symptômes, causes et traitement : on vous explique tout sur le syndrome prémenstruel !

 

Le syndrome prémenstruel, c’est quoi au juste ?

Qu’on se rassure tout de suite, le syndrome prémenstruel – SPM n’est pas une maladie. C’est un ensemble de symptômes physiques et psychiques, voire émotionnels survenant quelques heures ou quelques jours avant les règles et disparaissant en théorie  avec l’arrivée des menstruations. Les symptômes prémenstruels se manifestent de différentes façons, allant du changement d’humeur jusqu’à la crise migraineuse, en passant par la mastodynie (lancements, brûlures, crampes dans les seins). La bonne nouvelle après cette énumération, c’est que vous n’êtes pas malade. La nouvelle un peu moins réjouissante, c’est que le syndrome prémenstruel ne se prévoit pas, ne s’annonce pas et ne rentre pas trop dans les cases (pas moins de 150 symptômes identifiés). Il peut toucher n’importe quelle femme et arriver n’importe quand, même après des années de menstruations sans histoires. On parle de 20 à 50 % des femmes touchées par le SPM de façon régulière. Le chiffre grimpe à 80 % si on en prend compte toutes celles qui ont eu à le subir à un moment ou à un autre de leur cycle.

 

Quelle est la cause du syndrome prémenstruel ?

La cause du syndrome prémenstruel n'est pas encore bien établie. Certaines hypothèses existent toutefois, les plus répandues sont les suivantes :

  • de brusques fluctuations hormonales féminines dans le sang au moment de l’ovulation et de la phase lutéale (fluctuation des taux d'œstrogènes et de progestérone, taux d'aldostérone ou d'ADH excessifs) ;
  • des facteurs génétiques ;
  • une carence en sérotonine ;
  • des carences en vitamines et minéraux (carences en magnésium et en calcium).

 

Syndrome prémenstruel : des symptômes d’intensité variable, mais bien présents

Les symptômes du syndrome prémenstruel varient d'une femme à l'autre, leur intensité et leur durée (de quelques heures à plus d’une semaine) aussi. Parmi les 150 symptômes répertoriés, les manifestations physiques les plus fréquentes sont :

  • la rétention d’eau et les œdèmes;
  • la prise de poids transitoire avec sensation de jambes lourdes ;
  • les seins tendus et/ou douloureux ;
  • les douleurs abdominales;
  • les douleurs dorsales.

Les signes psychiques les plus connus sont :

  • la nervosité;
  • l'anxiété ;
  • irritabilité et mauvaise humeur ;
  • l'insomnie ;
  • les difficultés de concentration ;
  • la fatigue ;
  • la dépression.

En dehors des symptômes divers (physisques et psychiques) cités plus haut, la vie quotidienne et le travail de nombreuses femmes peut aussi être impactée par la survenue des manifestations suivantes :

  • des maux de tête ;
  • des vertiges (chutes de tension, palpitations) ;
  • des troubles digestifs (nausées, vomissements, fringales ou perte d’appétit, modification du transit intestinal) ;
  • une poussée d’acné.

Syndrome prémenstruel : comment se passe le diagnostic ?

Il faut souffrir pour être une femme ! Qui n’a jamais entendu ce genre de phrase lorsque l’une d’entre nous évoque les douleurs ou l’inconfort général provoqué par l’arrivée des menstruations ! Cet adage tourne en dérision un vrai problème de santé ressenti par de nombreuses femmes dans leur vie quotidienne. Notre conseil ? Ne jamais hésiter à solliciter l’avis d’un gynécologue ou d'un médecin lorsque l’un ou plusieurs des symptômes cités plus haut vous touche.

Pour poser un diagnostic de syndrome prémenstruel, le professionnel de santé vous questionnera sur vos symptômes. Il vous demandera peut-être de noter avec précision les manifestations ressenties durant le cycle menstruel. Ces renseignements lui permettront d’établir le traitement le mieux adapté à votre cas.

Pour les patientes présentant un syndrome prémenstruel sévère (trouble dysphorique prémenstruel provoquant une fragilité émotionnelle importante allant jusqu’à la survenue d’idées suicidaires), un examen clinique et des examens complémentaires sont généralement conseillés.

 

Syndrome prémenstruel : traitements et solutions

Les symptômes du SPM ne se manifestent pas de façon uniforme d’une femme à l’autre , il n’existe donc pas de traitements universels efficaces. À chaque cas correspond une solution. De préférence, le gynécologue ou le médecin préconisera :

  • du repos ;
  • de l'exercice physique pour soulager les ballonnements et la nervosité ;
  • des activités relaxantes pour réduire le niveau de stress ;
  • une thérapie cognitivo-comportementale pour soulager les problèmes d'irritabilité.

Afin de réduire l’intensité du syndrome prémenstruel, il vous sera également conseillé de modifier votre régime alimentaire. En commençant par :

  • éliminer de votre alimentation les excitants comme la caféine ou l’alcool ;
  • réduire le sucre et favoriser les glucides complexes ;
  • restreindre le sel ;
  • augmenter les protéines maigres ;
  • privilégier les fruits et les légumes, les aliments pauvres en graisses ou riches en fibres, en vitamine D ou en calcium ;
  • prendre des compléments alimentaires comme la vitamine B6 ou la vitamine E.

Avant d’envisager des traitements lourds, votre gynécologue ou votre médecin vous proposera vraisemblablement diverses méthodes naturelles pour combattre la douleur. La chaleur (bouillotte ou bain chaud) notamment montre une réelle efficacité sur certains symptômes comme le mal de dos ou les crampes abdominales. L’acupuncture et les médecines douces (homéopathie, aromathérapie ou phytothérapie) peuvent aussi être d’un grand secours.

Si l’intensité des symptômes du SPM ne faiblissent pas, il est fort probable que le gynécologue ou le médecin vous dirigera vers un traitement médicamenteux. Parmi les traitements les plus prescrits, on retrouve :

  • les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour apaiser les douleurs ;
  • les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (antidépresseurs ou anxiolytiques agissant dans le cerveau en augmentant le taux de sérotonine) pour soulager les symptômes émotionnels comme l'anxiété ou la dépression en cas de SPM sévère ;
  • la contraception hormonale et plus exactements les contraceptifs à base de progestérone (pilule progestative ou pilule micro progestative) pour stabiliser les hormones présentes dans l’organisme.

Le syndrome prémenstruel ne présente pas de danger dans la plupart des cas. En revanche, il peut mettre votre organisme à rude épreuve pendant plusieurs jours. Avec l’arrivée des menstruations, les douleurs et les désagréments s’estompent et vous voulez vous accorder un peu de répit. C’est le moment d’opter pour une culotte de règles super confortable. Pour vous réconcilier avec votre corps après cette période qui est tout sauf une partie de plaisir, vous avez envie de douceur ! Ça tombe bien, nos culottes de règles sont conçues dans des matériaux ultra-innovants, souples, légers, respirants et antibactériens. Leur design fin et sans coutures les rend ultra agréable à porter et vous garantit une grande liberté de mouvement. Résultat : zéro humidité, zéro odeur, zéro fuite et surtout 100 % de confort bien mérité !

Par Valérie