Spotting : on vous dit tout sur ces saignements en dehors des règles 

Avez-vous déjà entendu parler de spotting ? Non ? Ce sont de légers saignements, en général sans danger, qui se produisent en dehors de la période des règles. Ça vous parle ? On vous explique pourquoi ces petites pertes peuvent arriver.

Comprendre la définition du spotting

On ne cessera de vous le répéter : le cycle menstruel féminin n’est pas toujours réglé comme une horloge et diffère d’une femme à l’autre. Même processus pour les symptômes qui accompagnent le cycle menstruel : certaines femmes souffriront de maux de ventre, seront plus gourmandes ou plus fatiguées. Et d’autres découvriront ce fameux spotting…

Derrière ce terme anglophone signifiant tache, se cachent de petits saignements qui se manifestent en dehors de la période des règles et qui touchent un grand nombre de femmes. Il ne faut pas confondre spotting et règles.

Face aux spotting : utilisez une culotte menstruelle

Si vous faites face aux spotting, la culotte menstruelle peut être une solution efficace. En effet, ce sous-vêtement spécialement conçu pour absorber le sang menstruel peut également gérer les petites pertes de sang dues au spotting. Elle offre ainsi un confort optimal ainsi qu'une protection discrète et sûre pendant la journée.

Grâce à leur capacité d'absorption et leur confort, la culotte et autre shorty menstruel ou string menstruel est une solution pratique et écologique pour gérer le spotting.

Spotting ou règles ? Quelle différence ?

Première différence : à contrario des menstrues, lors d’un spotting, le sang ne s’écoule pas en continu, mais plutôt goutte à goutte. Celui-ci provient de la cavité utérine.

Autre différence : le spotting est moins abondant et d’une couleur généralement plus foncée (tirant parfois sur le marron). Enfin, les saignements du spotting sont ponctuels, contrairement aux menstruations qui sont cycliques.

Vous avez déjà eu un des saignements en dehors de vos règles ? Pas de panique, généralement, ces saignements sont sans gravité. Cependant, s’ils persistent, nous vous conseillons de prendre rendez-vous avec un gynécologue.

Les causes du spotting : stress, ovulation et autres

Le spotting a plusieurs causes possibles, avec le stress et l'ovulation parmi les plus courantes. En effet, le stress peut entraîner des dérèglements hormonaux susceptibles de causer ces saignements. L'ovulation, en raison du pic hormonal qu'elle engendre, peut également être à l'origine de spotting.

Plusieurs autres facteurs peuvent aussi être à l'origine de ces saignements inter-menstruels :

  • La contraception hormonale, en particulier lors des trois premiers mois d'utilisation, peut provoquer du spotting. C'est notamment le cas de la pilule œstroprogestative.
  • Le spotting peut être le signe d'une nidation, c'est-à-dire l'implantation de l'embryon dans l'endomètre.
  • Des déséquilibres hormonaux plus généraux, tels qu'une insuffisance lutéale ou une faible concentration d'œstrogènes, peuvent également causer du spotting.
  • La ménopause et la puberté, deux périodes de grand bouleversement hormonal, peuvent être accompagnées de spotting.
  • Enfin, certaines maladies, comme les infections sexuellement transmissibles asymptomatiques, peuvent provoquer des saignements intermenstruels.

Il est donc essentiel de consulter un professionnel de la santé si le spotting persiste ou apparaît de façon inhabituelle.

Spotting et grossesse : la nidation

La nidation, étape cruciale de la grossesse, peut elle aussi entraîner un spotting. Après la fécondation, l'ovule fécondé migre vers l'utérus et s'y implante, un processus qui peut provoquer de légers saignements, connus sous le nom de spotting de nidation. Ce phénomène, qui intervient généralement 6 à 12 jours après la fécondation, est souvent le premier signe d'une grossesse.

Ces saignements sont généralement plus légers et de couleur plus claire que les règles habituelles. Ils peuvent être accompagnés de douleurs abdominales légères, similaires aux crampes menstruelles.

Néanmoins, il ne faut pas confondre le spotting de nidation avec un début de fausse couche ou une grossesse extra-utérine, qui peuvent également provoquer des saignements. Il est donc recommandé de consulter un professionnel de santé en cas de doute.

Couleur et durée du spotting : que savoir ?

La couleur du spotting varie généralement entre le marron et le rose pâle, bien que cela puisse dépendre de sa cause. Le sang frais est souvent rouge vif, tandis que le sang plus ancien peut être marron ou même noir, comme des règles noires. Ces variations de couleur s'expliquent par l'oxydation du sang qui a séjourné dans l'appareil génital pendant plusieurs jours.

La durée du spotting est aléatoire, elle varie d'un cas à l'autre. Dans certains cas, il peut durer quelques heures, dans d'autres, il peut persister pendant un ou deux jours. Cependant, si le spotting se prolonge ou se répète sur une longue période, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé.

Saignement hors règles : est-ce du spotting ?

Lorsque des saignements surviennent en dehors des règles, il peut s'agir de spotting. Ce phénomène, souvent bénin, se caractérise par des pertes de sang légères provenant de la cavité utérine. Les saignements sont généralement moins abondants que lors des menstruations et de couleur plus foncée.

On distingue également les métrorragies, des saignements qui bien que plus faibles que les règles, et qui peuvent durer plusieurs jours. Les causes de ces saignements hors règles sont nombreuses, allant d'un dérèglement hormonal, à une grossesse, en passant par une infection ou un traumatisme. 

Il est crucial de ne pas confondre le spotting avec de vraies règles car il n'a aucun rapport avec le cycle menstruel normal. Les spottings peuvent survenir à tout moment, que ce soit avant, pendant ou après les règles.

Spotting sous pilule : est-ce normal ?

Le spotting peut survenir chez certaines femmes prenant la pilule contraceptive, et ce phénomène est généralement normal. Les hormones contenues dans la pilule peuvent perturber l'équilibre hormonal naturel du corps, ce qui peut entraîner de légers saignements en dehors des règles.

Cela est particulièrement courant lors de l'initiation de la contraception ou lors d'un changement de pilule. Néanmoins, si le spotting persiste au-delà des premiers mois d'utilisation de la pilule, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé. Les gynécologues peuvent proposer des solutions pour réduire ces saignements, comme un ajustement du dosage hormonal de la pilule, voire un changement de moyen de contraception.

Spotting et stérilet cuivre : un lien ?

Le stérilet en cuivre est un dispositif de contraception sans hormones, qui peut avoir des effets sur le cycle menstruel et notamment provoquer du spotting. Il est en effet courant d'observer des saignements en dehors des règles après la pose d'un tel dispositif. Cela est généralement sans gravité, mais peut également être le signe d'une inflammation de la paroi de l'utérus ou d'une expulsion du stérilet, d'où l'importance de consulter un professionnel de santé en cas de doute.

De plus, le passage d'une contraception hormonale au stérilet en cuivre peut engendrer du spotting. Il est donc essentiel d'être vigilant aux changements qui pourraient survenir après la pose d'un stérilet en cuivre.

Enfin, certaines femmes ont noté que leurs règles étaient plus longues, plus abondantes et plus douloureuses qu’avant la pose du stérilet en cuivre, et souffraient plus régulièrement de spotting.

En conclusion, il existe bien un lien entre spotting et stérilet en cuivre, mais ce n'est pas systématique et varie d'une femme à l'autre.

Spotting et douleur au bas ventre : à surveiller

Le spotting associé à des douleurs au bas ventre peut être le signe de différents problèmes de santé. Parmi ces problèmes, on retrouve notamment les troubles digestifs, les infections urinaires ou génitales, ou encore des problèmes gynécologiques comme les fibromes utérins ou les polypes utérins.

D'autres causes peuvent être liées à un dérèglement hormonal, comme c'est souvent le cas pour le spotting. En cas de douleur persistante et de spotting, il est préférable de consulter un professionnel de santé.

Il faut aussi noter que certaines affections plus graves, comme l'endométriose ou le syndrome de congestion pelvienne, peuvent aussi être à l'origine de ces symptômes. Ces maladies nécessitent une prise en charge médicale appropriée.

Le traitement des douleurs au bas ventre et du spotting dépendra de la cause identifiée. Il peut s'agir d'un traitement médicamenteux, de modifications du mode de vie ou de procédures médicales spécifiques.

Spotting lors de la préménopause : ce qu'il faut savoir

Le spotting peut également être un signe annonciateur de la préménopause, période de transition qui précède la ménopause. La préménopause, qui peut durer de 2 à 4 ans, se caractérise par des cycles irréguliers et des symptômes désagréables. Elle peut entraîner des saignements intermenstruels, également appelés "spotting".

Ces saignements sont généralement sans gravité, mais ils peuvent parfois être le signe d'un problème de santé plus grave. Il est donc essentiel de surveiller ces saignements et de consulter un professionnel de santé si nécessaire.

Durant cette période de transition, des variations hormonales importantes se produisent, pouvant entraîner des perturbations du cycle menstruel. Ainsi, les spottings peuvent être plus fréquents et parfois plus abondants durant la préménopause.

Il est à noter que l'instauration d'un traitement hormonal de substitution (THS) lors de la ménopause peut favoriser la disparition des spottings.

Comment arrêter le spotting sous pilule ?

Pour arrêter le spotting sous pilule, plusieurs options peuvent être envisagées. La première étape consiste à consulter un professionnel de santé pour un examen et un diagnostic précis. Si le spotting est dû à un déséquilibre hormonal causé par la pilule, un ajustement de la dose ou un changement de contraception pourra être recommandé. 

En cas d'infection, comme la chlamydia, un traitement antibiotique sera prescrit. Des solutions naturelles peuvent également être envisagées, comme la consommation de certaines plantes sous forme de tisane, réputées pour réduire le flux menstruel. Enfin, certaines habitudes peuvent aider, comme la prise de la pilule à heure fixe chaque jour.

Solutions et conseils pour gérer le spotting

Pour gérer le spotting, plusieurs solutions sont possibles.

  • Identifier la cause : C'est essentiel pour apporter une solution adaptée. Si le spotting est lié à un décalage horaire, tentez de reprendre votre routine habituelle aussi rapidement que possible.

  • Choisir la bonne protection hygiénique : Pour les flux légers, un tampon peut ne pas être l'option la plus adaptée. Les culottes menstruelles pourraient être une alternative confortable et écologique.

  • Surveiller votre cycle : En cas de spotting récurrent, il peut être utile de tenir un journal de votre cycle, pour y noter la fréquence et l'intensité des saignements.

  • Adopter un mode de vie sain : Des habitudes telles qu'une alimentation équilibrée, une bonne hydratation et une activité physique régulière peuvent contribuer à réguler votre cycle menstruel et réduire la fréquence du spotting.

  • Consulter un professionnel de santé : En cas de spotting persistant, inexpliqué ou accompagné de douleurs, n'hésitez pas à consulter un professionnel de santé. Des traitements médicaux, comme un ajustement de la contraception ou un traitement antibiotique en cas d'infection, peuvent être nécessaires.

Des questions ?
On y répond...

Comment savoir si on a un spotting ?

Le spotting est un terme anglophone, dérivé du mot "spot" qui signifie "tache". Il désigne des saignements vaginaux de faible abondance, survenant en dehors de la période normale des règles chez les femmes en âge de procréer. Ces saignements, souvent légers et indolores, peuvent se manifester par de simples pertes colorées, marron ou rosées. Il est essentiel de ne pas confondre le spotting avec les menstruations régulières, car ils sont sans rapport avec le cycle menstruel normal. Il peut être lié à divers facteurs, dont les émotions et les hormones.

Qu'est-ce qui provoque les spotting ?

Ces légers saignements peuvent provenir de divers facteurs. De nombreux événements physiologiques ou psychologiques viennent parfois dérégler tout le fonctionnement du corps.


  • La contraception hormonale

Si vous venez de changer ou d’arrêter votre contraceptif, il arrive que vous retrouviez des petites taches de sang dans votre culotte. Que ce soit une pilule, un stérilet, un implant ou un patch, le changement ou l’arrêt de votre moyen de contraception chamboule votre organisme qui a besoin de temps pour se réadapter aux modifications hormonales.

L’oubli ou le décalage d’un comprimé d’une plaquette de pilule peut être à l’origine des ces spotting sans gravité. Il faut poursuivre sa plaquette jusqu'au bout et tout rentre dans l’ordre avec la survenue des « règles ».

Il ne faut pas croire que la pilule permet à votre corps d’être réglé comme du papier à musique, car les femmes sous pilule développant un spotting sont nombreuses. La contraception hormonale contient un dosage précis d’hormones (œstrogènes et/ou progestérone).

Ce dosage varie d’un moyen de contraception à l’autre (et même entre les types de pilules contraceptives !). Il est d’ailleurs possible que le moyen de contraception que l’on vous a prescrit contienne un dosage hormonal ne vous convenant pas, entraînant alors du spotting.


  • Quand le stress, l’angoisse et les émotions créent du spotting

Vous le savez déjà, mais au delà des conséquences psychologiques, le stress peut aussi avoir des impacts sur le fonctionnement de votre corps. Et le cycle menstruel n’est pas épargné ! Une trop grande dose de stress, d’angoisse ou d’émotions peut engendrer un dérèglement hormonal et provoquer du spotting en dehors des menstrues. Une fois cette période de stress terminée, les saignements s’arrêtent.


  • Les longs voyages

En plus d’avoir un impact sur votre sommeil, le jet-lag peut également mettre en vrac tout votre cycle menstruel, surtout si le décalage horaire est important.

Votre organisme a besoin d’un certain temps pour s’y adapter et peut réagir avec du spotting. Cela ne dure que quelques jours, le temps que votre horloge biologique se synchronise avec ce nouveau rythme.


  • Les saignements pendant la grossesse

Pour la plupart des femmes, la grossesse est synonyme de l’arrêt des menstruations. Or, parfois, certaines femmes peuvent avoir de légers saignements souvent rosés ou des pertes marrons, qui ressemblent à du spotting à la date où les règles se produisaient.

Ces écoulements rares sont sans gravité. On les appelle les « règles anniversaires ». Ils peuvent être liés à plusieurs choses. Lorsqu’ils arrivent la première semaine de la grossesse, ils peuvent être dus à la nidation, l’œuf fécondé s’accroche à la paroi de l’utérus qui se met légèrement à saigner.

Les saignements qui surviennent au premier trimestre de la grossesse peuvent être dues à un décollement de l’œuf, et justifient donc une consultation avec un gyneco ou une sage femme pour vérifier que la grossesse évolue bien.

Il arrive qu’on ne trouve pas d’explication à ces saignements qui finissent par s’arrêter tout seul.

À d’autres moments, le sang s’écoule légèrement après un rapport sexuel. Dans ce cas, le plus souvent, c’est le col de l’utérus qui a été irrité et saigne. Dans tous les cas, ces règles anniversaires n’ont de règle que le nom.

Dans les faits, ce sont de légers saignements et non des règles qui proviennent du détachement de l’endomètre qui tapisse l’utérus. Dans tous les cas, en cas de saignement pendant la grossesse, il est préférable de consulter un spécialiste qui pourra en déterminer la cause précise.


  • Les premières règles

L’arrivée des premières règles est également une des causes du spotting. Le cycle menstruel va bientôt se mettre en place, ce qui engendre de légers saignements marrons. Il faut prendre ça comme une annonce : les premières menstruations ne vont pas tarder à pointer le bout de leur nez !

Cette période s’étale en général sur deux ans. Il est donc fort possible que vous rencontriez ces petites pertes ! D’où l’intérêt de toujours avoir des protections avec soi.


  • La pré-ménopause

La pré-ménopause, comme son nom l’indique est un passage avant la ménopause. Le corps, à nouveau affecté par des changements (plus de menstruations, plus d’ovulation…), peut réagir là aussi avec du spotting.


  • Les maladies gynécologiques peuvent déclencher du spotting

Enfin, dernière cause, et pas des moindres : une maladie ou une infection. Si le spotting se prolonge dans la durée ou s’il revient assez fréquemment cela peut être signe de maladies gynécologiques comme les fibromes utérins ou un polype dans l’utérus, d’une infection sexuellement transmissible ou d’endométriose. Nous vous conseillons de consulter un gynécologue pour pouvoir être rassurée.

Quand arrive un spotting ?

Le spotting peut survenir à divers moments du cycle menstruel, y compris avant, pendant ou après l'ovulation. De plus, il peut également se produire en dehors du cycle menstruel. Il n'est pas rare de constater un spotting :

  • Une semaine avant les règles, souvent dû à une variation du taux d'hormones.
  • Après un rapport sexuel, généralement provoqué par une légère irritation du col de l'utérus.
  • Pendant la grossesse, notamment durant le premier trimestre, lié à des changements hormonaux et physiologiques.
  • Au moment de la ménopause, souvent lié à des fluctuations hormonales.

Il est à noter que le spotting peut également être causé par des facteurs non liés au cycle menstruel, comme le stress, un décalage horaire important ou l'utilisation de certains contraceptifs.

Quand faut-il s'inquiéter du spotting ?

Le spotting, bien que généralement bénin, peut parfois signaler un problème de santé plus grave. Il est donc crucial de savoir quand s'inquiéter. Des symptômes associés, tels que des douleurs pelviennes, des saignements abondants, des vertiges, de la fièvre ou des nausées, devraient vous pousser à consulter un médecin. De la même manière, si le spotting dure plus de 10 jours ou si les saignements se produisent de manière régulière en dehors de votre cycle menstruel, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.

Enfin, à l'approche de la ménopause, le spotting peut parfois être plus fréquent et inquiétant. Dans ce cas, une consultation médicale est également conseillée.


Combien de temps dure le spotting ?

Le spotting ne suit pas une durée fixe et peut varier grandement selon les femmes et les causes sous-jacentes. En général, il peut durer de quelques heures à 2 jours au maximum. Cependant, certains cas de spotting peuvent s'éterniser sur une durée plus longue, allant jusqu'à 10 jours. Il est à noter que le spotting est généralement moins abondant et plus bref que les saignements menstruels classiques.

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